L'occasion fait le larron
Quand je me déplace, le déjeuner est en général composé d'un sandwich, un jambon-fromage-beurre. Aux 4 coins de l'hexagone, ils ont l'avantage d'être presque tous identiques, à la qualité du pain près. C'est bourratif, et sans surprise.
De temps à autre tout de même, je vais au restaurant, surtout quand j'ai le temps, comme ce midi, près de 3 heures de pause imposées par mon client qui n'était pas prêt, le ministère des armées, un repaire d'incompétents lymphatiques boursoufflés de suffisance, ou réciproquement. Il s'agit de déguster des mets que mon amoureux n'aime pas ou ne veut pas entendre parler.
Ce midi, j'étais à Saint-Germain des prés. Après avoir baguenaudé, j'ai jeté mon dévolu, surtout parce que le tarif était assez bas, il faut bien le dire, sur une délicieuse blanquette de veau à l'ancienne (des pommes de terre à la place du riz), un dessert, du riz au lait comme le faisait ma mère, et un verre de Gamay. Mon régime n'a pas fait la grimace car les portions étaient à peine suffisantes pour un bébé malade anorexique écossais; pas de quoi se taper la cloche après.
J'ai remarqué que le service était très rapide, surement histoire de faire tourner les tables, et la note assez légère pour le quartier : 20 euros café compris. Il parait que c'était l'antre de Marguerite Duras alors ...