Bernard Rapp, "Une vie comme une assiette anglaise"

C'est avec un peu de tristesse que j'ai appris la mort de Bernard Rapp.

D'abord journaliste, puis animateur d'émissions culturelles, puis cinéaste, on peut dire que sa vie professionnelle était comme le titre d'une de ses émissions.

Je la regardais tous les samedi et j'aimais bien le ton de l'émission. J'y avais même re-découvert une certaine Christine Bravo, après Dechavanne et avant qu'elle devienne une carricature de vieille salope hystérique médiatique.

Je n'ai vu qu'un film de Bernard Rapp : "Une affaire de goût". Un film étrange et dérangeant sur le mode d'"une étrange affaire" de Pierre Granier-Deferre. J'avais beaucoup aimé cette confrontation mélange de haine et de fascination ambigüe.

PS: la photo a été prise sur le site du photographe Govin Sorel, (http://www.govinsorel.com)

Comments

[Farfalino]

Cela dépend de la personnalité et de mon attachement à son "oeuvre" ou à ce qu'elle était. Comme dirait Desproges, "Quand Brassens est mort, j'étais malheureux comme les pierres, quand Tino Rossi est mort, j'ai repris deux fois des pâtes".

Evidemment, cela n'a rien à voir avec les proches ....

[Bibitch]

Je ne suis pas trop du genre à m'émouvoir de la disparition de telle ou telle personne publique. En d'autres termes, en général, je m'en balance.

Toutefois, j'ai "rencontré" à 2 ou 3 reprises lors d'émissions télé auxquelles je m'étais rendu pour y écouter tel ou tel écrivain.
De ce que j'en ai vu, ce type était très sympa et très simple. Presque tendre, même avec certains écrivains.

Dommage, donc.