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Farfalino
8 mai 2006

ASI et l'affaire "Clearstream"

Je viens de regarder "Arrêt sur Images", émission de France 5 dont le propos est le décryptage des images de télévision, de cette semaine, consacrée à l'affaire "Clearstream" qui agite en ce moment le landernau politique.

Il n'y avait qu'un seul invité, Denis Robert, journaliste et romancier qui enquête sur cette affaire "Clearstream" depuis 5 ans.

Le programme avait l'air alléchant, et comme je n'ai pas vraiment suivi cette affaire, j'ai pensé que j'aurais au moins quelques clefs me permettant de la comprendre.

Comme j''ai raté la diffusion de l'émission, j'ai regardé la version in extenso sans montage, plus longue de près d'une demi-heure.

Certes, j'ai bien compris qu'il avait deux affaires principales : celle du fonctionnement même de Clearstream, et ses moyens mis à la disposition de tous les margoulins de la planète pour dissimuler et blanchir de l'argent sale, et celle de l'affaire franco-française, "villepin contre sarkozy".

Malheureusement, l'émission était plus une remise en question de Denis Robert, de ses méthodes, du mélange des genres entre ses romans, ses films et ses enquêtes, que sur le fond des 2 affaires. De part la définition même de l'émission, je m'attendais à voir comment les chaînes ont rendu compte et ont traité la complexité, économique et politque, de cet imbroglio. On a pu voir Daniel Scherdermann ne pas laisser le temps à Denis Robert de s'expliquer. On sentait bien que la montre tournait ! Sur le forum d'ASI, j'ai lu des interventions avec lesquelles j'étais d'accord concernant une "fogiellisation" du présentateur, et sur la déviance du contenu de l'émission par rapport à son cahier des charges.

Comme je n'ai pas plus de temps ni d'énergie à consacrer à ces affaires, j'accepte la plausibilité des affirmations exposées (et démontrées) par Denis Robert, et les autres journalistes, et j'essaie de rester vigilant quant aux erreurs et aux approximations éventuelles.

Je suis complètement d'accord avec Denis Robert quand il pose la question "Pourquoi accepte-t-on que ces systèmes bancaires existent, sans réel controls, sans transparence ?" Comment peut-on accepter de supprimer la trace d'opérations bancaires ?

La plupart des informations de Denis Robert proviennent d'employés de Clearstream, anciens ou encore en poste. Je me suis déjà posé cette question: Est-ce que moi en tant qu'informaticien, j'accepterais de lire le courrier de mes clients et de les diffuser à des tiers ? J'ai accès parfois à des bases de courriers, parfois confidentiels. Lors d'une discussion avec l'un de mes clients, cette semaine, j'ai expressément indiqué que je ne voulais aucune copie des bases sur nos ordinateurs : on ira débugger sur place ! Peut-être aussi que j'attache trop d'importance à ces informations; je sais que les courriers confidentiels n'ont aucune trace informatique.

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