Retour dans l'arène
Je n'en ai strictement aucune envie. Je sais que normalement j'ai une semaine de support technique à faire et donc une tonne de problèmes à régler en supplément de ceux que j'ai du laisser en plan. Sans compter que mon développeur attendra des directives de ma part pour travailler.
Écouter, corriger, ordonner, classer, quantifier, consigner, discuter, lire, écrire, parler, réfléchir.
Le cerveau en perpétuel ébullition, le "meilleurs vœux" coincé entre la nécessaire sociabilité et l'amabilité commerciale.
Bref, je vais être assailli de toutes parts par tous les canaux généreusement mis à ma disposition pour justifier mon salaire : accès physique, le téléphone, le mail, la messagerie instantanée etc. Une tempête d'interactions et de contraintes.
Une lutte sans fin. Contre les concurrents, les clients qui en veulent toujours plus sans en payer le prix, contre des chefs qui en veulent toujours plus sans en payer le prix, contre les collègues incompétents qui compte sur vous pour ramasser leur merde.
J'étais bien en vacances moi.
Et dire qu'il me reste encore 1/4 de siècle à trimer (sauf si notre cher président et les suivant n'en rajoutent pas encore !)
"T'en fais pas chérie, dans 100 ans on sera ailleurs" (Terminator)