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Farfalino
3 février 2006

Je jette l'éponge

Il se trouve que lorsque j'ai envoyé mes premières nouvelles sur un des sites, un des correcteurs, m'a donné son avis et m'a un peu guidé. Mais j'ai tout de suite senti, à travers les échanges de MSN que j'avais du mal à communiquer avec lui. Incompréhension, susceptibilité mal placée, peu de sujets vraiment communs , une différence d'âge trop importante, de culture sans doute ... (qui a dit que l'orientation sexuelle d'une poignée de personnes faisait une communauté ?) Comme j'ai autre chose à faire, j'ai arrêté cette relation internautique.

J'ai continué tout de même à me rendre sur son blog et à admirer les photos. Il a un certain talent.

Il m'a laissé une intervention je ne ne souviens plus à quelle occasion, sans doute suite à un commentaire sur un blog lu en commun. Les quelques interventions sur le sien sont restées sans réponse, sans doute qu'elles étaient sans intérêt; je peux le reconnaitre.

Hier, j'ai fait un commentaire sur ses photos, je trouvais qu'il pourrait faire "monter ses ciels" pour qu'ils soient plus présents, et donc pour améliorer ses images. Opération classique en photographie, et qu'on trouve dans n'importe quel manuel sur le tirage. Je récolte une réponse furibarde à coté de la plaque. Je déteste les ciels changés et artificiels. J'aime bien les photomontages surréalistes et poétiques mais c'est une autre histoire.

N'écoutant que mon bon coeur, et mon oeil, je prends une de ses photos exposées. En quelques minutes, je rééquilibre un ciel trop blanc mais qui contient des nuages, je mets un peu de contraste, un peu de renforcement. Je le fais parfois quand je juge que mon intervention peut être "didactique". J'envoie la photo à l'auteur, par courriel, donc juste entre lui, moi et la longue chaine de puces en silicium nous séparant, en précisant qu'il s'agissait de mon interprétation, avec tout le parti pris que cela impliquait.

Réponse par retour de courrier, toujours aussi furibarde, drapé dans la posture de l'artiste outragé, parce que j'avais osé tenter de l'aider à améliorer ses images qui le méritent mais qui le nécessitent.

A la lecture, ma première pensée a été "connard". J'écoute personnellement toutes les critiques que l'ont fait sur mes photos pourvu qu'elles soient constructives. Il devrait poster ses images dans les forums cela lui assouplirait le cuir !

Ensuite, je me suis dit que cet individu était trop compliqué, trop lunatique, trop associal, que je n'arriverais pas à établir un contact, un tant soit peu amical, même dans les limites du monde virtuel, et donc je perdais mon temps.

Je l'ai donc bloqué de mes contacts et virés des "blogs que je lis régulièrement". De toute façon, je ne vais jamais sur MSN avec l'identité de Farfalino.

Je ne pense pas que cela soit important pour lui, et que tout le monde s'en fout, de mon avis photographique, de mon avis sur cette personne et du reste.

Mais ça soulage  :) Ca sert à ça les blogs.

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Commentaires
F
voilà une très bonne question. Les premières nouvelles sont pornographiques. Je préfère donc les laisser en accès contrôlé.<br /> C'est vrai que les deux dernières (et plus importantes pour moi), je pourrais les mettre en ligne.
B
Question con (la réponse n'a pas FORCEMENT besoin d'être du même acabit, cela dit) : pourquoi tu ne les postes pas ici tes nouvelles ?
F
excalin : je ne pense pas que cela soit du fait des artistes digitaux. Je peux comprendre que chaque photographe s'impose des limites en fonction de ses envies et de sa sensibilité du moment. Personnellement, je m'interdis pour mes photos autre chose que le rééquilibrage des densités et le recadrage. Je connais des photographes, argentiques, qui sont des intégristes du recadrage (le fameux "filet noir").<br /> <br /> Pour le "client", l'office de tourisme italien, j'ai accepté d'effacer un câble électrique courant sur un mur et un morceau d'arbre, et refaire le ciel. J'avoue que cela m'a ennuyé de le faire et les défauts de la photo m'ont sauté au visage.<br /> <br /> Ce qui m'ennuie le plus avec Tatou (et Saint Bitch, tu pourras aisément retrouver facilement son site via n'importe quel moteur) c'est sa réaction, toujours aussi peu diplomatique d'une part et un peu bornée d'autre part. Je pense que je ne pourrais jamais établir un échange cordial avec lui, mais cela n'a pas beaucoup d'importance, ni pour moi ni pour lui.
B
(ceci dit j'aimerais bien d'ailleurs jeter un oeil sur le blog du génie en question. C'est vrai, je n'en ai jamais approché "en vrai")
B
oh... les « nouveaux photographes » - s'ils sont à la photo ce que la nouvelle littérature est... à la littérature, ça promet.<br /> La révolution est en marche ; à bas les vieux principes et les méthodes éculées ! Ne manque toujours finalement que l'humilité, hein. Dur d'être un génie.
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