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Farfalino
1 novembre 2005

Focales fixes et appareil manuel

Ce long week-end à Nancy m'a permis d'utiliser le matériel acheté pendant l'été (cf autres billets du blog et de l'ancien blog).

Comme je voulais finir les deux pellicules contenues dans chaque boitier, j'ai emporté les deux appareils, le dynax 5, avec mon habituel 28-105, mon nouveau 50 mm, ouverture 1.7, et le X700 avec l'objectif offert par mon compagnon, le 85 mm, ouverture 2.

J'ai hâte de voir le résultat. J'ai confirmé que le 85 mm ouvert à 2 était idéal pour les portraits : la profondeur limitée détache bien le sujet du fond, la mise au point sur les yeux, et ensuite on bascule rapidement dans le flou. Le piqué me semble bon.

Le X700 est un appareil à mise au point manuelle et sans moteur d'entrainement. Cela procure une sensation bizarre de ne pas être assisté. J'ai compris qu'on aime avoir un levier d'entrainement de la pellicule et qu'on prenne le temps qu'il faut pour faire la mise au point. C'est un peu comme un cuisinier qui préfèrera toujours son moulin à légumes mécanique à vis sans fin, à un presse-purée électrique. Loin de moi de faire du passéïsme mal placé, mais il y a un coté plus humain dans ce genre d'appareil. C'est une impression plus "charnelle" qu'avec un appareil automatique, on a l'impression que l'appareil est dans la continuité du corps.

Le 50 mm ouvert à 1.7 m'a permis de faire une photo que je n'aurais pas pus faire avec mon 28-205. Nous étions dans une sorte de restaurant rapide italienne de Nancy, "Pasta Mano", où le décor est rouge, avec un éclairage parcimonieux, et un superbe escalier en colimaçon fait de métal noir. J'avais déjà repéré l'escalier lors d'une visite précédente et j'aurais bien voulu l'utiliser, attiré par ses courbes parfaites et riches en même temps en arcs et en angle. Mais le temps de pose était trop long, de l'ordre de 0.5 seconde à une ouverture de 4. Impossible de capter les formes et l'ambiance du restaurant sans flou de bougé. En "chaussant" le 50 mm à 1.7, je suis passé à 1/20. Les tables, les convives, cet escalier, cette ambiance rouge, ... j'ai compris l'intérêt et le plaisir des photographes reporters avec cette focale particulière correspondant peu ou prou à la vision humaine. J'ai fait quelques photos, avec les clients attablés et aussi en cadrant pour ne pas les avoir dans le champ. Certes 1/20 avec un 50 mm, c'est un peu limite, on verra bien.

Le problème en argentique est qu'il faut maintenant attendre pour avoir le résultat :)

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Commentaires
M
c'est ça qui est magique avec l'argentique, l'attente...<br /> devoir faire des choix,ne pas tout prendre,trouver le bon moment,c'est ça que j'aime dans l'argentique,ne pas etre dans l'exces du numerique,du tout photographiable,du carte illimitée <br /> de rester des jours et des jours à se demander alors est ce que celle la je l'ai réussi ? pour finalement se rendre compte qu'il y en a des encore mieux<br /> il reste dans l'argentique une certaine magie que l'on ne retrouve pas dans le numérique.<br /> je ne suis pas anti numerique cela depend des occasions cela depend ce qu'on veux faire...<br /> max
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